Un mal-entendu...
Vous avez peut-être entendu parler de la « communion privée » suivie de la « communion solennelle ». Ce sont des appelations anciennes :
Et aujourd’hui ?
La Profession de foi est une démarche par laquelle l’adolescent est invité à solenniser son appartenance à l’Église, en disant publiquement devant la communauté chrétienne son accord avec la foi de l’Église. C’est un rite de passage de l’enfance à l’adolescence, proposé vers 11-12 ans.
La profession de foi a remplacé la « communion solennelle ». Jusqu’en 1910, on faisait sa première communion de manière collective à l’âge de 12 ans, avec un rite très déployé pour émouvoir les jeunes et leur laisser un souvenir impérissable.
En 1910, lorsque le pape Pie X demande que les enfants fassent leur première communion à l’âge de 7 ans, les paroisses ont gardé la coutume de la communion solennelle, afin de continuer de motiver les enfants dans leur chemin. La première communion à 7 ans est alors appelée la « petite communion » (ou « communion privée ») par contraste avec la « grande communion ».
En 1936, les évêques de France incorporent à la grande communion un rite de renouvellement des promesses de baptême pour donner du sens et éviter la redondance entre les deux communions. Par la suite, vers 1960, c’est finalement ce renouvellement du baptême qui l’emporte sur la démarche eucharistique ; la « communion solennelle » va être progressivement appelée « profession de foi ».