L’Heure de la Miséricorde Divine

13 octobre 2017

Le chapelet de la Divine Miséricorde a été enseigné par le Christ lui-même à Sœur Faustine Kowalska, le 13 septembre 1935 à Vilnius, lors d’une de ses nombreuses apparitions dont il la gratifia. Le Christ a déclaré : « Récite chaque jour et sans cesse ce chapelet que je t’ai enseigné… Quiconque le récitera, obtiendra à l’heure de la mort une grande grâce de ma miséricorde. »

L’origine du chapelet à la Miséricorde Divine

Le vendredi 13 septembre 1935, Jésus inspire à Soeur Faustine le Chapelet à la Miséricorde. Alors qu’elle prie dans sa cellule elle aperçoit un Ange, l’exécuteur de la colère de Dieu. Il faut préciser qu’il s’agit là de la colère de Dieu face au péché qui blesse profondément son Coeur de Père et qui abîme l’homme et l’éloigne de Dieu. Sainte Faustine écrit dans le Petit Journal : «  J’ai commencé à prier l’Ange de retenir son bras quelques instants parce que le monde allait faire pénitence. Mais ma prière était impuissante face à la colère de Dieu. En cet instant, j’ai vu la Sainte Trinité. La grandeur de sa majesté a pénétré au plus profond de mon être et je n’ai pas osé renouveler mes supplications. Au même moment, j’ai ressenti dans mon âme la puissance de la grâce de Jésus qui demeure dans mon âme. Dès que j’ai été consciente de cette grâce, j’ai été emportée devant le trône de Dieu. Ah, qu’Il est grand le Seigneur notre Dieu et sa sainteté est inconcevable  ! Je ne tenterai pas de décrire sa grandeur car nous Le verrons bientôt tous tel qu’Il est. J’ai commencé à implorer Dieu pour le monde en répétant des paroles que j’entendais intérieurement. Pendant que je priais ainsi j’ai vu l’impuissance de l’ange qui ne pouvait pas infliger le juste châtiment que méritaient ces péchés. Jamais encore je n’avais prié avant tant de force intérieure. Voici les paroles par lesquelles je suppliais Dieu : Père Eternel, je T’offre le Corps et le Sang, l’Ame et la Divinité de ton Fils bien-aimé, notre Seigneur Jésus-Christ, en réparation de nos péchés et de ceux du monde entier  ; par sa douloureuse Passion, sois miséricordieux pour nous.  » Elle continue : «  Le lendemain matin, quand je suis entrée dans notre chapelle, j’ai entendu intérieurement ces paroles : Chaque fois que tu entreras dans la chapelle, récite tout de suite la prière que Je t’ai apprise hier.  » (Petit Journal, 474-475)

Commentaires photos :

« Par ce tableau j’accorderai beaucoup de grâces, que chaque âme ait donc accès à lui. »

C’est une prière donnée par le Christ où le divin Fils s’offre au père pour le salut des âmes. C’est pourquoi, on peut la prier lors de l’exposition du Saint Sacrement. « Les âmes qui réciteront ce chapelet seront enveloppées par ma Miséricorde pendant leur vie et surtout à l’heure de la mort. » (Petit Journal, 754).

Le Chapelet de la Divine Miséricorde est prié en l’église des Carmes tous les vendredis à 15h, heure symbolique où le Christ remit son âme entre les mains de Son Père. « Ma fille, à chaque fois que tu entendras l’horloge sonner trois heures, plonge-toi toute entière en ma Miséricorde, adore-la et glorifie-la. [...] En cette heure, je ne saurais rien refuser à l’âme qui me prie par ma Passion. C’est une heure de grande miséricorde pour le monde entier. »

"Même le pêcheur le plus endurci, s’il dit ce chapelet une seule fois, recevra la grâce de mon infinie miséricorde. Je désire que le monde entier connaisse ma miséricorde  ; je désire accorder des grâces inconcevables aux âmes qui ont confiance en ma miséricorde." (Petit Journal, 687)

« A l’heure de la mort, je défendrai comme ma propre gloire chaque âme qui récitera ce chapelet elle-même ou bien si d’autres le récitent près d’un agonisant - l’indulgence est la même. Quand on récite ce chapelet auprès d’un agonisant, la colère divine s’apaise, une insondable miséricorde s’empare de son âme et les entrailles de ma miséricorde sont émues par la douloureuse Passion de mon Fils. » (Petit Journal, 811).

Mike DALI