Les fleurs dans leur discrétion, dans leur beauté toute simple expriment la joie, la paix, l’amour. Quand nous fleurissons une église, ici l’église saint Pierre, Didier et Symphorien des Carmes, nous ne sommes pas dans le domaine de la décoration, d’une simple performance artistique mais
nous fleurissons une église vivante où va être célébrée l’Eucharistie ; une église où le Christ est réellement présent dans sa Parole mais aussi sur l’autel, dans le tabernacle, dans le ministre ordonné, dans l’assemblée…
Le bouquet liturgique doit être en harmonie avec la Parole, ce qui veut dire que la créatrice du bouquet médite les textes, s’en imprègne pour tenir compte des temps liturgiques : Avent – Noël – Pâques. Le bouquet doit nous aider à prier, à contempler Celui qu’il honore. Il doit aussi vouloir communiquer avec une assemblée : acte d’accueil – acte d’amour.
Quand on entre dans une église, le bouquet liturgique doit attirer notre attention par ce qu’il a de mystérieux.
Par la rencontre de fleurs qui semblent avoir été choisies, en tenant compte des temps liturgiques ; par leur nombre et leur couleur : jaune lumineux pour Pâques ; blanc, symbole de la pureté… parfois par son aridité et sa sobriété : désert du carême…
Enfin, le bouquet liturgique apparaît comme une expression symbolique du mystère de la foi ; comme la beauté même, mystérieuse qui nous parle du Dieu créateur.
Sœur Agathe, Eric et madame Martin sont seuls à assurer le fleurissement de trois églises. N’hésitez pas à les contacter en vue de leur apporter votre aide.